Australia - 8 - Sydney, not the capital.

Donc nous avons quitté la capitale pour nous diriger vers la non-capitale Australienne, sous la pluie, et tristes de quitter notre gentille voiture qui nous a servi de toit, de cuisine, de lit, de canapé et aussi de moyen de transport. Nous avons fait notre bout de chemin, et puis nous avons été rendre la voiture sans aucune égratignure, et avec un bon nombre de kilomètres au compteur !

Ce qui m'intrigue c'est que le nombre de kilomètres soit presque égal au prix payé en euros pour l'intégralité du voyage.

Ensuite, nous avons repris le train pour le centre ville car notre agence de location était près de l'aéroport, et nous avons rejoint notre auberge de jeunesse qui était à cinq minutes du centre ville à pieds. Je ne la recommanderait pas pour autant, parce que l'organisation et la propreté c'était loin loin d'être ça, sans rentrer dans les détails ( CAFARDS CAFARDS CAFARDS). Nous sommes allées nous promener sous la pluie ( pluie chaude) et nous sommes allées vers le port, où ça rendait mieux en vrai que sur les photos, mais que voulez-vous, mauvaise lumière, mauvaises photos. 

On a découvert des aspects sympas de la ville, comme leurs poubelles en forme du célèbre opéra de Sydney, et les toilettes multicolores, et puis les noms des quartiers imprononçables et les costumes un peu particuliers dans les magasins.

Et puis, on a trouvé un grand marché couvert à côté de Chinatown, donc on s'est baladées et on a acheté des souvenirs de touristes parce qu'il faut bien. Puis on est allées dans Chinatown et devant le jardin japonais, et on a aussi vu des raisins coréens, apparemment.

' Lingerie sexy, encore plus à l'intérieur, n'hésitez pas à demander de l'aide'
Pas du tout pervers, il faut se le dire.

Ça veut dire " ceci est du raisin "

Le lendemain on s'est levée avec un grand soleil assez surprenant et on est sorties sous 30 degrés, étonnamment aussi pour aller voir l'Opera House de Sydney et prendre THE photo qu'il faut prendre en Australie. Sur le chemin on a vu des trucs pas mal et des statues marrantes, parce que l'Australie semble gérer sur ce point.

Si j'étais lui, j'arrêterais de jouer à Candy Crush sur mon iPad.

Fierté patriotique cinématographique.

Et en parlant de statues, il y a une sorte d'expositions de rhinocéros à travers la ville et donc c'était assez sympa de les voir comme ça aux endroits d’intérêt. 

Avez-vous déjà vu un chinois sur un bébé rhino doré ? 

Nous sommes ensuite allées au jardin botanique qui était sublime. 

L'après-midi on est revenue à ce même jardin et lucky us, on a pu assister à un mariage en direct live. On aurait un peu dit un mariage de sims, dehors, avec plein de chaises et une arche de fleurs, mais la musique qu'ils avaient choisie était cool ( BEATLES). 

On s'est ensuite re-baladées un peu, en essayant d'éviter les gouttes de pluie, puis on a remis le reste au lendemain.

Le lendemain donc, c'était notre dernier jour ensemble, et nous avons décidé d'explorer un peu le quartier dans lequel nous étions, et ce qu'il y avait un peu plus loin. Nous avons découvert que c'était le quartier des voyageurs et des hipsters autant que celui des prostituées et drogués, great ! Et puis on a trouvé un petit marché de nourriture internationale où j'ai su résister à l'achat d'un saucisson sec. On a fait de petits magasins sans rien acheter, puis on a repris le chemin de l'auberge parce que nous devions aller à l'aéroport pour que Maria puisse prendre son vol pour Brisbane et moi le mien le lendemain pour Perth.

Kings Cross. Sounds familiar.

Ce trajet pour l'aéroport s'est révélé être assez folklorique à vrai dire, parce que nous avions décidé de prendre le train jusque l’arrêt avant celui de l'aéroport ( 3,50 dollars) plutôt que pour l'aéroport directement ( 13.50 dollars, ouch) parce que ça n'était qu'à vingt minutes de marche. Vingt minutes, ça passe quand on ne porte pas un énorme sac sur le dos, ça passe aussi s'il fait assez beau. Mais là nous n'étions pas exactement dans les conditions idéales, d'ailleurs nous faisions tellement pitié qu'un bus qui allait vers l'aéroport s'est arrêté en bord de route et nous a fait monter gratuitement, alors qu'il nous restait encore une dizaine de minutes à faire. Les gens sont quand même gentils parfois !

On s'est donc dit aurevoir à l'aéroport, et a commencé pour moi une nuit de solitude et de dodo par terre dans un aéroport plein de gens qui dormaient aussi au sol, bref, le bonheur. Puis le lendemain j'ai pris mon avion, pour aller de l'autre côté de l'Australie, où Margot m'attendait, et ça c'était le bonheur, mais sans ironie cette fois-ci.