Je suis de retour dans ma chambre Derby-sienne, et ready à vous compter mes aventures en détails, enfin, pas tout d'un coup bien sûr, parce que je suis encore un peu fatiguée et je n'ai toujours pas fini de calculer le décalage horaire qui s'est passé dans ma tête entre les 5 fuseaux horaires traversés en une vingtaine de jours et les deux changements d'heure ( un en Europe, un en Australie, et oui..) En tout cas ici, il fait un superbe temps de printemps. J'ai bien fait de revenir.
Alors bien-sûr, je vais d'abord bien tourner autour du pot, et éviter de parler à proprement parler d'Australie, d'abord parce que je viens de regarder les photos et que c'est encore trop dur d'en parler, ' too soon'.. et plus sérieusement parce que je vais vous faire un itinéraire raconté de ville en ville, d'île en île et d'Etat en Etat, bah oui !
Pour l'instant je trie mes souvenirs, j'essaie de me re-documenter avec le kilo de prospectus et guides que j'ai ramené dans mon backpack de compétition. ( Backpack en langage voyageur du désert, c'est juste un énorme sac bien pratique).
Et puis je suis aussi inconsolable d'avoir raté les ' Royals' qui visitent les mêmes endroits que nous là en ce moment, et qui prennent même les mêmes photos ! Ah Sacrés Kate&William.. J'ai lu dans un magasine australien ' un poil' trop people qu'ils avaient peut-être-sûrement-c'est possible-on espère l'intention de concevoir leur deuxième enfant en Australie. J'ai trouvé que l'information était un peu osée, et très égocentrique mais pourquoi pas.
C'est tout ce que vous aurez sur l'Australie sur le moment je le crains, car je me dois de parler d'un épisode marquant de mon existence qui s'est déroulé vendredi dernier, à savoir, le concert de Julien Doré. * roulement de tambours et battements de coeur*
Julien Doré, La Tournée Løve au Sébastopol de Lille.
J'exagère à peine, parce qu'il est vrai que je l'avais déjà vu en concert il y a deux ans dans le cadre de sa tournée Bichon, et déjà de mon 7ème rang à l'époque, je l'avais trouvé envoutant sur scène, parce que n'ayons pas peur des mots, c'est ce qu'il m'inspire. Il danse, il fait l'idiot, il grimpe aux balcons, il jette des confettis puis se met au piano et redevient sérieux. Les paroles qui déjà sont superbes et m'ont mis les larmes aux yeux ou le rire aux lèvres tant de fois sur CD prennent une autre dimension et il a une voix vraiment particulière, chaude et grave qui reste en tête pendant longtemps. Cette fois j'étais donc au premier rang, les coudes sur la scène à vrai dire! Et cette tournée-ci, je l'ai trouvée beaucoup moins ' fouilli'. Non pas que son dernier concert ait été mal organisé, pas du tout, mais celle-ci paraissait beaucoup plus théâtralisée parfois, et encore plus en symbiose avec les musiciens qui, pour moi qui commence quand même à suivre pas mal ce qu'il fait depuis un moment, font partie intégrante du concert, et non pas partie du fond sonore ou scénique. J'ai longtemps attendu ce concert, et bien sûr je n'ai pas été déçue, et si ça avait été humainement possible pour lui de faire durer ça plus longtemps, je l'aurais rappelé trente fois.
( Pour ce qui suit, je suis moi-même impressionnée, de la qualité photo de mon ipod, ce qui prouve que j'étais vraiment prés. Non pas que ça compte, mais, quand même, hihi.)
( Pour ce qui suit, je suis moi-même impressionnée, de la qualité photo de mon ipod, ce qui prouve que j'étais vraiment prés. Non pas que ça compte, mais, quand même, hihi.)
Je mets ici un lien pour un concert privé qui est gracieusement en ligne depuis le 18 décembre sur Arte tv , où on le voit beaucoup plus calme mais tout aussi envoûtant au piano. ICI, HEAVEN.
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Je ne sais pas trop comment faire de transition à présent alors oui, j'ai recours aux petites astérisques étoilées, puisque ce post est si confus et éparpillé, mais je ne pouvais pas partir sans dire un mot de la fin sur une fin justement! J'éclaircis la chose : pour ceux qui me connaissent un temps soit peu, je suis beaucoup de séries, dans lesquelles je m'implique émotionnellement de façon exacerbée ( bon, tout de suite les grands mots), et puis, là-bas, à Melbourne, j'ai du, à grands sanglots, regarder la fin de la série How I Met Your Mother qui a changé ma vie télévisée, et tout ça pour dire, *sans aucun spoiler pour personne*, que j'ai aimé la fin, et que si vous n'avez jamais commencé, armez vous d'un bouclier à spoilers et à rabats-joie et d'une réserve de nourriture et mettez-vous à la saison 1. Il y en a 9. Bon voyage.
Promis, bientôt je raconte l'Australia pour de vrai, avec des Koalas et de Kangourous et des.. plages et des cocas glacés! Arrivederci!
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