L'Italie, l'Italie, l'Italie, depuis que j'ai six ans je n'ai que ce mot à la bouche. La langue italienne est la plus belle du monde, et la cuisine est la meilleure de la planète, et le parmesan, et les Vespas, et les pizzas, et le chianti et Pinocchio et aah vous l'aurez compris, je suis très agaçante quand j'en parle, mais je vais quand même vous raconter !
Après bien des délibérations, nous avons décidé de partir en voiture pour plus de mobilité, car même si nous avions choisi Florence comme destination principale, nous voulions passer par d'autres villes et villages. Comme la route d'Arras à Florence est quand même, il faut l'avouer, extrêmement longue, on a décidé de d'abord s'arrêter à Milan. Bien qu'au départ on ne sache pas exactement ce qu'on allait faire et où nous allions aller ( c'est là toute l'aventure !) au final notre itinéraire a été le suivant :
Nous sommes donc passés par la Suisse, qui offre des paysages merveilleux, enfin quand je dis 'offre', ce n'est pas exactement vrai puisqu'il faut payer 40€ pour passer par les autoroutes suisses, et même si c'est valable un an, je ne suis pas sûre de repasser souvent en Suisse cette année. Cela dit, comme je le disais, le paysage est plutôt sublime mais je n'ai pas pu prendre beaucoup de photos car il pleuvait, et aussi, j'ai dormi à peu près tout le long.
Nous sommes arrivés en Italie dans la soirée, et avons rejoint Milan où on a découvert les joies de la circulation en Italie! Mais nous sommes arrivés sains et saufs à l'hôtel Adam qu'on avait réservé, qui n'était pas très loin de la ville, et qui était un 4* avec quelques chambres moins classes abordables pour des gens de notre budget. Le petit déjeuner était inclus pour 28€ par personne et par nuit. Ce à quoi il faut cependant faire attention avec les hôtels en Italie, c'est à la taxe de séjour qui peut monter jusqu'à 5€ par personne et par nuit, et qu'on découvre à la fin du séjour. A part ça, c'était un bon deal !
Le lendemain, on a d'abord essayé de prendre la voiture pour aller dans le centre, mais la circulation folle et le prix des parkings nous en dissuadé, et on a laissé la voiture près de l'hôtel pour y prendre le métro. En réalité, on aurait du y penser avant parce que c'était vraiment la solution de facilité. Le plan du métro était clair, c'était propre, peu cher, et pratique.
Pour visiter Milan, on avait une journée, et on avait l'avantage du beau temps, et de ne pas spécialement avoir envie de faire de musées. On a donc beaucoup marché, de monuments en petites rues, un peu au hasard, guidés par le plan et notre puissant instinct. Comme guide, j'avais acheté Un Grand Week-End à Milan et lacs Italiens de chez Hachette, et ça nous a vraiment été utile. On savait un peu plus où aller pour les choses à ne pas rater, mais aussi quels quartiers pouvaient potentiellement nous plaire même si il n'y avait rien 'd'exceptionnel' à voir.
D'abord j'ai pris quelques photos quand on venait de garer la voiture pas loin de l'hôtel, et nous sommes même passés devant un petit marché improvisé dans une des rues.
Ensuite on a pris le métro, et nous nous sommes arrêtés au Corso Buenos Aires, la plus grande rue commerciale de Milan, décorée probablement pour la coupe du monde avec des tas de drapeaux. On a passé un moment dans une librairie italienne, et on a pris notre temps, regardé les vitrines. On a aussi pu remarquer que les italiens sont visiblement très ouverts avec leurs sexshops dont les publicités sont partout. On a aussi vu le fameux tramway jaune de Milan, et je ne sais pas pourquoi mais j'aime vraiment les villes qui ont des tramways de couleur sympathique, I guess !
Ensuite nous sommes passés par une petite rue ' Via Marcello Malpighi' pour voir la Casa Galimberti, un édifice Liberty. C'est un style qui tient son nom d'un grand magasin londonien créé par Arthur Liberty en 1875, et il a fait fureur à Milan au fin dix-neuvième siècle/début vingtième lors du développement de la bourgeoisie industrielle. C'était une forme d'art nouveau, floral, assez exubérant, mais le mouvement n'a pas vraiment duré. Ça a laissé de jolies traces, cela dit.
Nous avons ensuite continué sur le Corso Venezia, où une flopée de styles architecturaux se succèdent, ayant en commun une ambiance un peu bourgeoise. On est rentré furtivement dans la cour d'une grande maison où se trouvait une exposition, et à vrai dire les statues m'ont attiré l’œil car j'avais vu cette exposition il n'y a pas très longtemps dans Londres, où tout était exposé sur les rives de la Tamise.
Nous avons ensuite continué sur le Corso Venezia, entre les hommes et femmes d'affaires, et les magasins de luxe
( où ils vendaient parfois même de la pastèque) et la série de vespas, scooters et motos garés sur le côté.
( où ils vendaient parfois même de la pastèque) et la série de vespas, scooters et motos garés sur le côté.
Nous avons ensuite continué sur le Corso Emmanuele II, où la ville commence à faire la publicité pour l'EXPO universelle de Milan 2015, (www.expo2015.org ) qui sera basée sur l'alimentation ( et la sous-alimentation..) dans le monde.
Nous sommes arrivés au centre de la ville, au célèbre Duomo, la Cathédrale. C'était à vrai dire, plutôt magnifique. J'ai honte de le raconter, mais c'est là que nous avons mangé, en prenant à emporter au McDo qui faisait face au Duomo. Nous nous sommes ensuite promis de ne plus jamais ça, ever, ever en Italie, et je vous rassure, le reste de ce qu'on a mangé était bien plus glorieux. Cela dit, le McDo est une épreuve dont on peut être fier dans un pays étranger, car il teste sérieusement les capacités à s'exprimer dans une autre langue, surtout quand on commande à la borne automatique, que la carte bleue ne passe pas mais que la commande est quand même envoyée et qu'on se demande Ma che devo fare ?? Mais finalement on a pu manger, devant le Duomo même, et au soleil.
Le reste de l'après-midi s'est passé en balades dans le centre ville.
Nous avons passé un petit moment à nous promener dans l'enceinte du Castello Sforzesco, un château qui sort un peu de nulle part au milieu de la ville, mais qui abrite un nombre incroyable de musées ( que nous n'avons pas fait) et des jardins avec des vendeurs de glace et des milanais affalés au soleil tranquillement. Ça semblait comme un bon petit coin pour se reposer, si l'orage n'était pas arrivé.
Nous avons ensuite du rentrer, car comme on peut le voir, le ciel devenait un peu noir bleu gris.
Le soir, nous sommes ressortis car le beau temps était revenu, et on a décidé d'aller du côté du quartier des Navigli, où des restaurants et petites boutiques d'artistes sont alignés sur les bords des canaux, et c'était probablement le meilleur moment de la journée pour s'y balader.
En continuant un peu, le quartier change vite de visage, et devient un peu plus 'populaire', tagué et décoré de posters à visées artistiques un peu 'street' ou politiques. J'aime trouver ces quartiers là dans une ville, ça prouve qu'une ville n'est pas un musée, qu'elle vit, et que même en Italie, tout n'est pas parfait, qu'il y a des gens mécontents, même si les guides ne nous envoient que dans les endroits paradisiaquement touristiques.
Fatigués par la route de la veille, nous sommes rentrés à l'hôtel décider de nos plans pour le lendemain. Milan m'a laissé le souvenir d'une ville vivante, qui sent parfois la pollution, qui est bruyante et pleine de gens pressés qui croisent d'autres gens détendus avec leurs expresso en terrasses, mais où, en fin de compte, tout n'est pas seulement organisé pour les touristes. C'est une grande ville authentique, vraie, où on entend parler italien! On comprend également pourquoi Milan est une capitale de la mode, avec tous ces habitants habillés en costumes et tailleurs, sur leurs Vespa ( guêpe en italien). Milan m'a donné l'eau à la bouche quant au reste de notre voyage, et j'y retournerais bien en 2015 pendant l'EXPO universelle si je peux.
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