lundi 13 janvier 2014

Je suis allée au cinéma !

Bon à vrai dire, j'y suis allée plus d'une fois et j'aimerais parler d'au moins quatre films, donc ça va take a while. Mais qu'à cela ne tienne, c'est parti!

Casse-tête chinois de Cédric Klapisch




L'Auberge Espagnole
Les Poupées Russes
Alors ce film, il ne vient pas tout seul, non, c'est la suite de deux de mes films préférés, à savoir L'Auberge Espagnole (2002) et Les Poupées Russes (2005). Cette série de films aux titres espiègles et cosmopolites a commencé sur le thème d'Erasmus, du voyage à Barcelone de Xavier ( Romain Duris), des rêves, de la vie qui est compliquée et bordélique et de la jeunesse, des rencontres, de l'amour. Le casting était très bon, Romain Duris donc en personnage principal, Audrey Tautou qui jouait à l'époque sa copine, Cécile DeFrance la belge lesbienne assumée et la belle rousse&british Kelly Reilly. Le même casting est resté donc, du début à la fin, en passant par Les Poupées Russes où Xavier vivait le parfait amour avec son anglaise pendant qu'ils co-écrivaient un scénario de téléfilm franco-anglais, la trompant allègrement avec une mannequin, pendant que se préparait le mariage d'un ami de jeunesse à St Petersbourg. Compliqué, bien sûr. Et si toutefois on ne s'était pas rendu compte à quel point le temps passe, on le voit bien dans Casse-Tête chinois, quand ils comparent les images avec celles des premiers films.. Mais ce n'est pas une critique, c'est le temps, c'est tout, et le film est aussi dans cette logique. Le temps fait que ces jeunes étudiants, sont devenus des papas et des mamans, toujours aussi paumés, toujours dans le voyage même contre leur gré et avec de multiples clins d’œil aux deux autres films, autant dans les dialogues que dans le scénario. Bien sûr, il est " moins bien" que les premiers, ce n'est plus aussi frais, il y a du déjà vu, mais moi ça m'a fait tellement plaisir de les revoir.

Casse-Tête Chinois
C'est aussi un plaisir de retrouver le style de Klapisch qui sait si bien capturer les villes dans lesquelles il tourne, qui joue aussi entre le réaliste et l'un-poil-trop-fait-exprès ( enfin tout un tas d'amis qui se retrouve à vivre à New York, c'est quand même pas très commun). Le multilinguisme aussi est important, quel bonheur d'entendre autant de langues dans un film.. Et puis il y a cet équilibre entre humour et sensibilité. On pleure avec Xavier quand il doit dire au revoir à ses enfants quand leur mère les emmène après une séparation, et on rit aussi, souvent face aux difficultés des personnages qui.. galèrent, oui qui galèrent. Et puis ce film il rassure, même si ce n'est qu'un film, moi il me dit que tout est encore possible, qu'il y a une suite aux aventures de notre jeunesse. On retrouve le bordel, les couleurs et les voyages des premiers temps dans ce film, et on a envie de voir ce qui arrive aux personnages auxquels on s'est tant attachés, et  ça fait plaisir. C'est un bon film, un film auquel on reste accroché du début à la fin, fidèles jusqu'au bout.

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