lundi 20 janvier 2014

Je vais au cinéma assez souvent, en fait.

En Automne -  Hiver 2013, j'ai vu plusieurs films que j'ai beaucoup aimé, malgré leur genre totalement différent. Allez, on en parle, et on leur donne des noms marrants : -  Le gentil, le vulgaire et l'innovant - 


Le gentil : Saving Mr. Banks (Dans l'ombre de Mary - La promesse de Walt Disney) - John Lee Hancock



Alors d'abord, je viens de découvrir ce titre en français mais whatthewadibudbla? Enfin, la traduction des titres de films dans la langue de Molière m'étonnera toujours. Toujours est-il que, davantage encore avec le titre français, vous pouvez bien sentir la cucuterie que va être ce film. C'est l'histoire de cette auteure Australienne aux allures plus que British qui avait écrit des livres ayant comme héroïne Mary Poppins, se confrontant à Walt Disney, de son vivant, qui veut absolument lui acheter les droits pour en faire un dessin animé. Madame n'a plus d'argent et veut pouvoir conserver son chez-soi anglais, et monsieur a fait la promesse a sa fille que le dessin animé Mary Poppins verrait le jour. P.L. Travers est butée et révulsée par l'univers Disney, Walt Disney est.. Walt Disney, un gentil bonhomme qui fait servir des corbeilles de fruits, gâteaux et peluches à tout va, et pas moins buté. Situation d'opposition, personnages un poil stéréotypés.. on est chez Disney. Même si le scénario est tiré d'une histoire vraie, on frôle de très près l’exagéré. Le tout est entre-coupé de flash-back de l'enfance de P.L. Travers en Australie, qui se remémore son père dont elle était si proche malgré son alcoolisme alarmant, et la nanny qui avait été engagée pour s'occuper de son foyer, nous donnant ainsi bêtement l'origine du personnage de Mary Poppins. Cela-dit, même si le scénario est prévisible ( les personnages changent un peu, réussissent à travailler ensemble, blabla), dans l'ensemble on en ressort avec la sensation d'avoir quand même vu un bon film, qui a son pesant en émotions et en situations un peu cocasses. Le cast n'était en plus pas mauvais, loin de là, avec Tom Hanks en Walt Disney ( et ça lui va bien..), Emma Thompson en P.L. Travers et Colin Farrell qui joue le père de PL. Conclusion : Saving Mr Banks n'est pas un mauvais film, loin de là, c'est un film gentil..


Le vulgaire : The Wolf of Wall Street - Martin Scorsese



Alors déjà, déjà, mois je trouve encore qu'il y a un gros bémol au niveau du titre, et de l'affiche. Au niveau de la promo quoi, vous ne trouvez pas que " le loup de Wall Street" ça fait un peu enfantin, un peu dessin animé? Même "Saving Mr Banks". aurait fait plus viril. Alors bon, je suis quand même allée le voir, parce que Leonardo DiCaprio + Scorsese, bon, ça ne se rate pas. Ca ne se rate pas, et dans mon cas ça ne se regrette pas non plus. J'ai passé trois heures accrochée à l'écran, pour le meilleur et pour le pire, affrontant de longues scènes étranges qui n'étaient pourtant pas des longueurs. On aurait tort de penser que le thème du film est la bourse, les traders, ce n'est pour moi que le contexte, et même si on n'y connait rien, ou que pire, que le discours boursier nous agace, ça n'a pourtant rien de dérangeant. Par contre, ce film est vulgaire, dans toute la splendeur de la vulgarité. Et je ne parle pas du jenesaispluscombien nombre du mot 'fuck', qui fait polémique chez les parents d'élèves, mais des scènes obscènes, immorales, pleines de drogue de sexe d'alcool de fraude, de n'importe quoi, tout en même temps, ou pas. J'ai passé plus d'une scène les yeux écarquillés en me disant "ils n'ont pas osés", ne sachant pas s'il faudrait rire ou rester un peu con à regarder des hommes se ridiculiser sans le savoir en pleine ébriété. Cela dit, c'est vulgaire, vulgaire mais réalisé avec talent, pour ne pas nous perdre, ne pas nous faire penser " mais qu'est-ce que je fais là à le regarder se taper une prostituée et établir des théories pour frauder", non, on a envie de savoir jusqu'où il ira ce personnage tout puissant aux multiples faiblesses. DiCaprio a, pour moi, un talent d'acteur qui n'a rien à voir avec sa " sexitude", il entre dans la peau du personnage à merveille et le mène jusqu'au bout, dans son assurance aveugle et ses mensonges comme dans ses échecs aux yeux suppliants. Tout ça pour dire qu'il mérite son Golden Globes, et que la vulgarité, sauf si vous avez moins de 15 ans ( ou quelque chose comme ça), n'est pas un obstacle pour apprécier ce film AT ALL. In my opinion, c'est un film brillant, voilà.

L'innovant : Gravity - Alfonso Cuaron




Alors ça, je suis vraiment allée le voir par curiosité et par l'influence des réseaux sociaux probablement. Je n'aime pas les films dans l'espace, ni les films catastrophes, ni Sandra Bullock, ni trop George Clooney, ni les films en 3D en général. C'était bien parti. Cependant, bonne surprise, qui comme toutes les surprises est quand même un peu mitigée. Je ne vais pas mentir, j'ai été scotchée du début à la fin, parce que c'est un film incroyablement stressant et on ne peut pas s'empêcher d'angoisser avec la personnage principale, étant donné qu'on est pratiquement avec elle dans la combinaison, à entendre son moindre souffle, ou à étouffer quand il n'y a plus d'air. La deuxième chose qui m'a frappée c'est que c'est un film entièrement réalisé dans un décor qui n'est pas réel, et ça c'est dur à se dire. Oui, parce que n'étant jamais allée dans l'espace ( oui je sais, la honte), je suis prête à croire que c'est quand même plutôt très réaliste pour un décor qui n'existe pas. A part ça, je ne pense pas le revoir une deuxième fois, parce que ça gâcherait probablement l'étonnement et l'expérience de cette première séance de cinéma et aussi parce que je n'aime toujours pas Sandra Bullock et que rester bloquée avec elle pendant deux heures, une fois pas deux. Et aussi parce que ce film m'a fait faire une crise de claustrophobie de compassion horrible ahha. Aussi parce que, au-delà de la technique, les dialogues ne payaient pas de mine, et que je n'ai pas vraiment été touchée par les récits de leur passé douloureux à l'américaine. Je ne dis pas que c'est foncièrement mauvais d'ajouter une petite histoire, mais ça n'ajoute rien au film pour ma part, et c'était un poil trop gnangnan. Toujours est-il que je voulais en parler de ce fameux Gravity, parce que oui c'est innovant, que j'ai été impressionnée et que chapeau tout de même pour la technique.

Pour une fois que je ne vous parle pas de films indépendants sous-titrés ou français, je m'impressionne moi-même. Cependant, il y a encore un film sur lequel je dois vous concocter un article, mais je ne veux pas faire ça à la va-vite, alors on attendra encore un peu pour La Vie d'Adèle.. 

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